dans le langage courant, nous nous disons facilement « victimes » de nos émotions. Nous avons peur qu’elles débordent, nous engloutissent. Nous craignons qu’elles nous freinent ou nous fassent perdre le sens commun. Pire, nous les jugeons sévèrement : « Je suis stupide d’éprouver du chagrin pour un truc comme ça »; « Je m’en veux d’avoir peur pour un rien »; « C’est nul de se mettre en colère pour si peu »…« L’émotion est vécue comme quelque chose qui fait irruption, que nous ne maîtrisons pas et qui nuit à notre désir d’être serein et aimant », analyse la thérapeute psychocorporelle Sylvie Alexandre, qui organise, avec la psychothérapeute Catherine Aimelet-Périssol, des stages de développement personnel centrés sur cette problématique (1). Pourtant, nos émotions ne sont pas mauvaises. Ni bonnes, d’ailleurs. Elles sont juste utiles. Elles représentent une information, qui nous est délivrée par notre cerveau reptilien. Cette partie, la plus ancienne de notre cerveau, n’a qu’une fonction, élémentaire : nous prévenir d’un danger
samedi 7 février 2009
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