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dimanche 22 février 2009

Un autre monde (du travail) est possible…


Cadences infernales, surmenage, stress, harcèlement… Le lieu de travail n'est pas toujours de tout repos. A l'heure où la flexibilité revient à la mode, une étude australienne souligne les liens entre insécurité du travail et dépression. Un autre monde du travail est possible…


"Et les conditions de travail ? On en parle !" déclamait une ancienne campagne de sensibilisation du ministère du travail. Et bien, ce slogan pourrait être repris en coeur par les chercheurs australiens à l'origine d'une étude originale.
Un job d'enfer ou un enfer de job ?
Pas moins de 1 188 employés âgés de 40 à 44 ans (55 % d'hommes, 45 % de femmes) ont été inclus dans cette étude. L'essentiel de ces personnes était cadres, techniciens, professeurs, médecins ou infirmières. C'est pourtant à cette classe que l'on pourrait qualifier de "économiquement privilégiée", que l'équipe australienne du Professeur D'Souza1 a soumis à des interrogatoires sur leurs conditions de travail, leur perception de l'insécurité du travail, ainsi que des évaluations de leur santé mentale (anxiété, dépression, perception de leur santé mentale et physique…). Bien que les mauvaises conditions de travail soient assez répandues (23 % de l'échantillon ont rapporté un stress professionnel), seuls 7,3 % considèrent être victimes d'une forte insécurité de l'emploi, et 23 % d'une insécurité "modérée".
Résultat de l'analyse des interrogatoires : le stress et l'insécurité au travail sont des facteurs prédictifs de mauvaise santé mentale et même physique. Ces associations persistent même après avoir tenu compte du sexe, du niveau d'éducation, du statut marital, du poste professionnel, des événements personnels et de certains traits de personnalité (affect négatif notamment). Pris isolément, le stress multipliait par plus de deux les risques de dépression et par plus de trois le risque de l'anxiété.
Mais plus étonnant encore : indépendamment du stress, l'insécurité de l'emploi multiplie par plus de trois l'anxiété, la dépression et une mauvaise perception personnelle de l'état de santé général ; et par plus de deux une mauvaise santé physique déclarée !

Apprendre à maîtriser le stress au travail


Vivre sous pression…


Le stress est avant tout une réaction normale d’adaptation à une situation. Dans une société qui demande toujours plus de productivité, certaines personnes auront besoin de situations d’urgence, de conflits ou de complexité pour se dépasser et travailler de façon efficace. D’autres, au contraire, réagiront plus violemment à ce qui leur semble être une agression. Si le stress est interrompu, l’équilibre revient. Mais s’il devient chronique, il y a danger, car il pompe beaucoup d’énergie en demandant constamment à l’organisme de s’adapter. Il modifie l’équilibre nerveux et hormonal et baisse les capacités de concentration et de productivité. Sans oublier les retombées psychologiques plus ou moins sévères, et les problèmes cardio-vasculaires, comme l’hypertension, qu’il peut générer.


Appréhender le stress


Il n’y a pas de remède miracle contre le stress. Pour bien vivre sa vie au travail, il faut accepter l’existence de pressions et les identifier. A chacun d’élaborer la stratégie qui lui convient. Dans la plupart des cas, ce n’est pas la situation stressante qui compte le plus, mais plutôt la valeur qu’on lui accorde.
Dans un premier temps, la connaissance de soi, la lucidité et le recul par rapport à une situation, sont des armes pour s’accommoder ou réduire le stress. Ensuite, pour apprendre à lutter contre le stress il faut apprendre à analyser les conflits afin d’en extraire des données positives, relativiser les choses, avoir confiance en soi, se protéger et tirer des leçons des échecs.


Prenez soin de vous, soyez zen !


L’hygiène de vie et un comportement adapté contribuent à atténuer le stress.
Evitez le tabac, la caféine ou l’alcool qui, dans un premier temps, calment le stress mais, à la longue, ne font que renforcer l’angoisse ;
Ayez une alimentation équilibrée, éventuellement complétée par des vitamines et des oligoéléments ;
Cultivez une ambiance familiale et sociale harmonieuse ;
Au travail, apprenez à dire non, à déléguer, à communiquer ;
Faites-vous plaisir : à l’heure du déjeuner, prenez la poudre d’escampette et partagez votre repas, hors du lieu de travail, avec des gens que vous appréciez. Le soir, faites un petit break avant de rentrer chez vous : promenez-vous, allez voir une expo, faites un peu de shopping…
Aménagez-vous des loisirs, trouvez de nouveaux centres d’intérêt : votre vie ne doit pas être uniquement centrée sur le travail

dimanche 15 février 2009

Est-ce qu’on peut subir les images subliminales ?


Est-ce que des images insérées dans des publicités peuvent tout à coup nous donner des envies irrépressibles ? La légende veut que ces images, insérées dans un film projeté au cinéma, ont provoqué une hausse des ventes de boisson gazeuse et de pop-corn… "Mais c’était en réalité une vaste supercherie !" souligne Alain Lieury. En détail, un film a 24 images par secondes (25 à la télévision), soit en gros 40 millisecondes (ms) par image. Or pour toutes les images d’une durée inférieure à 100 ms, il se produit dans notre système visuel un phénomène appelé masquage : notre cerveau fusionne les images, une image isolée est donc effacée par les autres ou la succession des autres qui sont similaires. De plus, si on met un texte "Votez trucmuche", il faut environ 250 ms pour que le cerveau lise un seul mot… impossible pour notre intellect de déchiffrer une phrase en 40 ms !

Pourquoi avons-nous des mots sur le bout de la langue ?


Combien de fois cela nous arrive d’avoir un mot sur le bout de la langue, cette sensation qu’il est tout proche, mais qu’il nous échappe. La cause tient au fait que notre mémoire des mots est séparée en deux compartiments :
La mémoire lexicale, qui est un glossaire des mots que nous connaissons, avec leur écriture et leur prononciation phonétique mais sans le sens ;
La mémoire sémantique, qui contient la signification des termes.
Bien sûr les deux sont reliées : à un mot de la mémoire lexicale correspondent une ou plusieurs définitions de la mémoire sémantique. "Or chez la plupart des gens, la mémoire sémantique est plus efficace, c’est celle qui revient le plus facilement" souligne Alain Lieury. Parfois, notre cerveau retrouve ainsi la signification du mot que nous cherchons dans la mémoire sémantique sans trouver le mot lui-même dans la mémoire lexicale : l’idée est là, mais pas son "enveloppe", donc impossible de le dire ! Alain Lieury conseille une méthode face au trou de mémoire : "Passez en revue mentalement toutes les lettres de l’alphabet, le mot devrait revenir à la bonne lettre".

Combien de mots de vocabulaire connaissons-nous ?


Lorsque l’on voit l’épaisseur des dictionnaires, on se dit qu’on n'a pas fini d’apprendre la langue française. Le Larousse en contient ainsi près de 80 000 (50 000 noms communs, 30 000 noms propres). "Les enfants connaissent 9 000 mots en moyenne à la fin du primaire, souligne Alain Lieury. On arrive à 26 000 mots en fin de troisième. Et on continue d’apprendre au Lycée et dans les études supérieures. Un adulte cultivé doit tourner autour de 30 000 à 50 000 mots de vocabulaire…". Mais il faut souligner qu’entre ce que l’on connaît et ce qu’on utilise, il y a un pas : une étude strasbourgeoise a montré que le vocabulaire utilisé de manière courante atteignait à peine 8 000 mots en moyenne !

Pourquoi faire du vélo, ça ne s’oublie pas ?


Tout le monde le sait, quand on sait faire du vélo, c’est pour la vie. En fait, c’est la mémoire de tous les apprentissages "sensorimoteurs" qui est tenace : faire du vélo, nager, conduire… car ce n’est pas du tout le même système cérébral que celui qui s’occupe des souvenirs en image ou en sons. On l’appelle la mémoire procédurale. C’est notamment le cervelet qui va retenir ces automatismes. Pour Alain Lieury, "cette mémoire est très solide, car elle nécessite des milliers de répétitions pour se construire, ce qui va graver les gestes. Mais le manque d’entraînement est responsable à long terme d’une baisse des performances (comme pour le piano par exemple)".

Renouez avec le passé


Souvent, l’histoire familiale est un poids qui peut grandement limiter notre confiance en nous. Vous avez peut-être l’impression que vos parents ne vous ont pas forcément soutenu durant l’enfance, voire vous ont mis des bâtons dans les roues ? D’abord, dites-vous bien que chacun essaie de remplir son rôle du mieux qu’il le peut ! Ils n’ont jamais eu pour ambition de vous saper le moral ! Mais ils peuvent être dans un schéma de réparation, et vouloir réussir à travers vous par exemple, pour compenser leur propre vécu. Il peut y avoir les parents trop étouffants, avec lesquels il faudra couper le cordon.

Respectez vos valeurs


Pour être soi-même, il faut peut-être apprendre à connaître et respecter ses valeurs. Et il faut autant que possible éviter de s’imposer des règles de conduite qui vont à leur encontre. Par exemple, si vous êtes profondément altruiste, vous vous épanouirez certainement plus dans un travail du secteur social qu’au sein d’un service commercial dans lequel vous devrez vous battre quotidiennement, contre les autres et contre vous-même. Car si l’on peut donner le change quelques mois voire quelques années, il est difficile d’aller indéfiniment contre sa nature. Alors faites le point sur vos valeurs profondes, qui ne doivent pas être "négociables". Cette base doit toujours vous servir de guide dans vos choix de vie.

Qualités et défauts : un bilan s’impose

Le problème justement du manque de confiance en soi, c’est qu’il exacerbe les défauts et masque les qualités. Il est donc essentiel d’apprendre à remettre les premiers à leur place, en identifiant les seconds. Dans leur livre "S’ouvrir à son coeur d’enfant", Marie France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont proposent ainsi un exercice simple pour identifier ses qualités :
1- S’installer dans un endroit calme, sans téléphone, avec un papier et un crayon ;
2- Respirer calmement et profondément ;
3- Dès que vous êtes prêt, notez vos 20 qualités en moins de trois minutes ;
4- Une fois le temps écoulé, quel que soit le résultat, posez-vous quelques questions : avez-vous eu du mal ? Que ressentez-vous face à cette liste ? Reconnaître l’existence ces qualités vous met-il mal à l’aise ? Etes-vous persuadé de posséder ces qualités ?
L’exercice est à recommencer jusqu’à ce que vous soyez convaincu de posséder ces qualités.

Chassez les anti-moi


Comme le souligne Martine Teillac dans son livre "S’aimer pour aimer les autres", il faut chasser certains travers qui nous fragilisent et remettent en cause notre confiance en soi :
Halte à la parano : non, votre voisin ne vous a pas regardé de travers, non vos collègues de boulot ne cancanent pas dans votre dos… Toutes ces petites peurs irraisonnées vous empêchent de vous épanouir et de vous concentrer sur l’essentiel. Le problème ? Vous projetez sur les autres votre manque de confiance en vous.
Arrêtez de tout dramatiser : chaque erreur ou parole de travers prend chez vous des proportions incroyables ? Tout semble bon pour vous dévaloriser et finalement vous mettre en situation d’échec. Mais vous n’êtes pas la sempiternelle victime. Il faut sortir de ce cercle vicieux que vous entretenez.
Arrêtez de vous comparer aux autres : souvent, le fait de regarder les qualités du voisin vous empêche de voir votre propre valeur. Aiguisez plutôt votre sens critique et vous verrez que les autres ne sont pas aussi parfaits qu’ils en ont l’air…

Quand êtes-vous le plus efficace ?

Vous devez savoir à quel moment de la journée (matin, après-midi, soir) vous êtes le plus efficace. Si c'est le matin par exemple, alors les activités importantes, les rendez-vous essentiels, les prises de décision, etc., devront être programmés à ce moment là

Fixez-vous des objectifs réalisables


Certains pensent que seule compte la réussite sociale, et c'est l'objectif qu'ils ont choisi d'atteindre dans leur vie. Ils passent énormément de temps à travailler, ils s'investissent complètement dans leur tâche et sont persuadés qu'ils pourront profiter de la vie une fois que cet objectif sera atteint.
Professionnellement, ils s'imposent de toujours être parfaits. Malheureusement, ils s'exposent au risque d'être constamment insatisfaits. En effet, qui peut être toujours parfait ? Personne… et leur objectif étant irréalisable, c'est un sentiment d'insatisfaction qui envahira leur vie. Il conviendra donc de préférer des objectifs réalisables et mesurables dans le temps

Retrouvez le goût du farniente…


S'accorder du temps pour soi, faire une plus grande place à ses loisirs et à ses rêves, ça n'est pas perdre du temps. Au contraire, cela vous re-dynamise, et vous rend plus créatif pour des tâches jugées plus sérieuses. Vie professionnelle et vie privée doivent se nourrir l'une de l'autre : s'équilibrer et non pas s'opposer.

Sachez déléguer


Vous devez apprendre à déléguer. A la maison, demandez à vos enfants de faire quelques courses, ou de participer aux tâches ménagères (même si vous pensez qu'ils le font moins bien que vous…). Au travail, sachez vous entourer de collègues efficaces, à qui vous pourrez déléguer une partie de votre activité en toute confiance. Du mal à déléguer ? Questionnez-vous sur les raisons profondes de cette réticence…

Communiquez efficacement


Vous gagnerez aussi du temps en apprenant à mieux communiquer, tant avec vos proches, qu'avec vos collègues de travail. Une bonne communication est celle qui va à l'essentiel. Ne noyez pas votre interlocuteur sous un déluge de détails inutiles, et cernez clairement l'objectif de votre communication

Etablissez vos priorités


On s'éparpille dans des activités plus ou moins importantes, qui nous grignotent de précieuses heures, et on perd de vue les priorités. La première chose à faire sera donc d'établir des listes des activités selon qu'elles sont essentielles, importantes, ou secondaires

Consacrez-vous un soir par mois, seul


Se coucher tard en semaine devient très fatigant, sortir sans les enfants est compliqué et coûteux. Sans compter qu’à deux les envies peuvent être différentes. Pour être sûr de se ménager un temps pour soi, il faut changer ses habitudes : offrez-vous un soir par mois, bien à vous. Faites uniquement ce qui vous plaît, un bain d’huiles essentielles, un billard…

Pratiquez l’éloge de la lenteur

Nous passons notre temps à faire plusieurs choses en même temps. Téléphoner en conduisant, manger en marchant... Pour se "déprogrammer", il faut retrouver la sérénité. Par exemple, passer des moments allongés sur un lit dans une chambre, à regarder les mouvements d’un rideau agité par le vent. Objectif : rester immobile

Planifiez vos loisirs.


Ménagez-vous de menus plaisirs. Pour ne plus dire en fin de semaine : j’ai raté ce film génial, cette expo incroyable ou cette pièce sublime : pensez à planifier vos loisirs. Une bonne gestion du temps libre demande de prévoir aussi à l’avance, sous peine de voir filer la... journée, la semaine, les mois !

Faites du sport à plusieurs

Vous avez beau savoir que garder la forme nécessite des pauses sportives régulières, chaque fois c’est la même chose. Vous sacrifiez votre temps au travail et autres sempiternelles corvées... Pourtant vous adorez ça. Piscine, fitness ou art martial, le meilleur moyen de ne pas louper ce rendez-vous avec soi-même est d’enrôler un ami. A deux, vous avez plus de chances de vous stimuler. Durant la pause déjeuner ou après le travail pour les courageux ; le samedi matin pour les plus occupés

Partez en week-end


Changer d’environnement donne le temps de souffler un peu et permet de couper les ponts avec son travail. Louez un gîte, en amoureux ou profitez des promotions de dernière minute sur le net. Les sites de voyages en proposent de nombreuses. Lisbonne, Rome, Madrid à petits prix, c’est possible. Objectif : se libérer des pressions du quotidien et du stress lié au travail. Même une courte pause peut se révéler bénéfique

Fractionnez vos congés


Vous avez l’impression de courir sans cesse avec en ligne de mire les vacances. Pour prendre le temps du bon côté, il vaut mieux fractionner ses congés, au lieu de prendre cinq semaines au mois d’août. Si vous n’avez pas d’enfants scolarisés prenez-les hors saison. Les pauses soleil pendant l’hiver sont un antidote à la fatigue et la déprime. Le carnaval (Nice, Rio, Venise) de février, représente aussi une pause festive très dynamisante.

Faites la paix avec votre passé


De vieilles rancunes au sujet d’un ex, une histoire familiale difficile... il arrive que les souvenirs soient parfois encombrants. Pour gagner en légèreté et donc en capital bonheur faire la paix avec son passé est souvent une nécessité. Il suffit parfois d’en parler. C’est souvent plus facile, avec une amie, même si l’objet de la discorde est sensible. Dans le cadre du couple ou de la famille, c’est parfois plus délicat. Le travail de deuil ou de pardon ne se fait pas tout seul, l’accepter est déjà un pas vers la résolution du problème. Aujourd’hui consulter un psy est devenu courant.

Donnez-vous des petits plaisirs


Et si le bonheur de vivre, était une suite de petits bonheurs ? Les petits plaisirs mettent le moral au beau fixe... une pause café avec un collègue qu’on aime bien, un rayon de soleil au coeur de l’hiver… Le bonheur, c’est comme la santé, ça s’entretient tous les jours. Faites-vous du bien, et surtout éviter de multiplier les corvées, les vitres, les comptes, les courses à Carrefour. Vous pouvez aussi penser en terme de récompenses, de bénéfices personnels. "Si je décroche ce budget, je m’offre un week-end en amoureux" ! Prenez le parti de la gaieté : la joie augmente le taux d’endorphine, ces hormones relaxantes, molécules du bonheur

Cultivez de bonnes relations avec les autres


Le bonheur ? Bichonner ses amis. "En contrepoint à l’ego attitude, penser aux autres est important pour être heureux" affirme Albert Ellis, fondateur de l’approche émotivo-rationnelle. Son conseil : ne cherchez pas à vous sentir systématiquement aimé ou accepté par votre entourage. Faites de l’approbation des autres un objectif souhaitable, mais non indispensable. Au lieu d’attendre des autres, soyez prêt à donner. N’hésitez pas à rendre service ou à multiplier les occasions de faire la fête. Invitez vos voisins à dîner ou organisez des brunchs avec vos amis, le dimanche. Ça demande bien moins de temps et de moyens qu’on l’imagine

Retrouvez l’estime de soi


Certaines personnes ont le don de se dévaloriser, d’autres savent qu’elles sont un cadeau au monde. La différence entre les 2 ? L’estime de soi ! C’est un gage de bonheur, une dimension de votre personnalité qui a besoin d’être alimentée. Une personne qui a une haute estime d’elle-même, se traite en diva, "elle prend la responsabilité de sa vie, et donc de son bonheur, sans blâmer les autres", explique le psychiatre Christophe André. Celle qui en a peu ne s’apprécie jamais assez et rencontre d’innombrables difficultés. Pour la cultiver, commencez par dérouler le film de vos succès. En fin de journée, vous avez pris l’habitude de vous souvenir des mauvaises nouvelles : ce dossier est inextricable, il a plu tout le week-end. Pensez plutôt en positif : une petite victoire au boulot, un compliment de votre amoureux... et c’est bien agréable.

Mais on ne maîtrise pas tout, il faut aussi de la chance pour réussir, non ?

Oui et non. Les gens qui réussissent ont su saisir les opportunités quand elles se présentaient. Il faut être dans un état d'esprit pour provoquer les occasions et ne pas avoir peur de les saisir quand elles se présentent, ne pas craindre les échecs.J'ajoute que les chances ne sont pas toujours celles que l'on croit, et peuvent se cacher dans des événements négatifs. Un licenciement ou un refus pour un prêt vont amener les gens à repenser leur existence, à changer de vie. Et là encore, il faut savoir saisir les opportunités.

Comment justement lever ces freins ?

Souvent, cela passe par le fait de parler à une personne extérieure. Car il est difficile de lutter seul contre la peur du changement et la force de l'habitude qui nous maintient dans un certain immobilisme. Les amis, les parents ou le conjoint ne sont pas forcément les bonnes personnes. S'ils veulent bien sûr notre bonheur, ils ne veulent pas nous voir changer. Ils sont habitués à fonctionner d'une certaine façon dans leurs relations avec nous. Inconsciemment, ils ne veulent pas briser cet équilibre ou voir changer ce mode de fonctionnement, pour ne pas risquer de perdre cette relation. Quelqu'un de totalement extérieur a un regard neutre, qui permet plus facilement de lever les freins et de remplacer cette petite voix négative par une voix positive. C'est d'ailleurs ce qui explique l'engouement pour les coachs

Quelles barrières peuvent nous empêcher de réussir ?

En fait, nous avons tous une liste d'interdits, de freins, qu'il faut savoir surmonter. On a ainsi une petite voix intérieure qui a tendance à nous rabaisser : je n'ai pas la compétence, je ne viens pas du bon milieu, je suis moins intelligent que mon collègue... Ajoutez à cela un certain pessimisme, qui fige les personnes dans la situation dans laquelle elles se trouvent. Il y a beaucoup de talents qui n'aboutissent pas, des gens qui ne sont pas à leur place, tout cela parce qu'ils ne sont pas suffisamment optimistes sur leurs chances de réussite.

Selon vous, il ne suffit pas d'être intelligent pour réussir ?

Exactement, un QI élevé ne suffit pas. En réalité, il faut avoir trois formes d'intelligence complémentaires. Schématiquement, l'équation est la suivante : R = QI+QE+QS. En clair, pour réussir, il faut un bon quotient intellectuel, une bonne intelligence sociale et émotionnelle. Avec un quotient intellectuel élevé, mais l'impossibilité de nouer des relations, de comprendre les autres et le monde qui vous entoure, ou l'absence de motivation et de passion, vous ne réussirez pas.

Quelles sont qualités indispensables pour réussir ?

D'abord, il ne suffit pas d'être intelligent ou diplômé pour réussir. Il faut avant tout trouver sa place, comprendre ce qui et important pour nous enrichir... et enrichir le monde qui nous entoure.De manière générale, ceux qui réussissent n'ont pas forcément quelque chose en plus. Ils ont surtout trouvé ce qui était important pour eux, l'ont investi avec passion et n'ont pas eu peur de l'échec. Lorsque j'examine autour de moi les gens qui ont réussi, ce sont ceux qui ont clarifié leurs besoins, ont osé sortir des sentiers battus sans craindre les revers, et qui y ont employé beaucoup d'énergie.

Comment définir la réussite ?

Il y a plusieurs définitions de la réussite. Pour certains, c'est une vie harmonieuse avant-tout, pour d'autres la priorité est de gagner beaucoup d'argent ou bien une reconnaissance voire la célébrité.En fait, la définition de la réussite dépend souvent de l'âge et de la société dans laquelle on évolue. En France, c'est surtout la réussite sociale ou du couple qui sont valorisées. Les succès professionnels et financiers viennent après

vendredi 13 février 2009

Révisez périodiquement votre vie


"L'homme doit régulièrement réviser sa vie pour trouver son équilibre entre l'idéal et la réalité."
Parfois, notre routine quotidienne fait en sorte que la vie prend une orientation qui nous éloigne de notre idéal de bonheur. Nous avons alors tendance à oublier nos valeurs profondes, et nous sommes avalés par nos activités prosaïques. Ces activités nous entraînent trop souvent à être obsédés par des acquisitions matérielles, par nos caprices, par nos titres, notre position sociale, etc. Conséquemment, il est salutaire de réviser périodiquement notre vie afin d’analyser nos activités et faire chaque fois un triage pour ne conserver que l’essentiel.
"La seule façon d’atteindre son but avec une boussole est de se réorienter régulièrement."
Une révision périodique de votre vie peut être effectuée en vous posant les questions suivantes par rapport à votre passé récent (les 3 derniers mois par exemple):
Qu’est-ce qui était vraiment important pour moi?
Quelles sont les choses que je voulais améliorer?
Sur quels sujets ai-je progressé, et pourquoi?
Sur quels sujets ai-je reculé et pourquoi?
Approximativement, quelle proportion de jours ont été réussis, et quelles proportion de jours ont été des échecs?
Est-ce que mes efforts m’ont conduit vraiment là où je veux vraiment aller?
Finalement, il très utile mettre sur papier le résultat de votre questionnement, car ceci facilitera grandement votre prochaine révision de vie. Les écrits de chaque révision vous permettront entre autres de mesurer les progrès que vous faites.
"Est-ce qu’il existe une chose plus importante que de bien orienter sa vie? Non, car tout le reste dépend de cette orientation."

Pensées sur la liberté


"Je n’ai jamais été emprisonné, sauf lorsque c’est moi qui ai bâti ma propre prison."Mary Evans
"Seul l'homme en qui gouverne l'esprit, c'est-à-dire la lumière, tout ce qui est grand, juste, noble, peut prétendre à juste titre être libre."Omramm Mikhaël Aïvanhov
"Celui qui cherche la liberté de la mauvaise façon risque de ne trouver que l’esclavage."
"Est-ce que je suis libre de choisir ce que je veux désirer ?"
"Ma plus grande liberté est d'influencer ma pensée."
"En nous libérant de notre peur, notre présence libère automatiquement les autres."Nelson Mandela
"La liberté n'est pas au commencement, mais à la fin. La liberté est le fruit du bon ordre."Pierre Gaxotte
"Le bon usage de la liberté quand il se tourne en habitude, s'appelle vertu ; et le mauvais usage de la liberté quand il se tourne en habitude s'appelle vice."Jacques-Bénigne Bossuet
"Les abus de la liberté tueront toujours la liberté."André Maurois
"Ma liberté ne vaut que si j'assume celle des autres.La liberté de nos adversaires n'est-elle pas aussi la nôtre ?"François Mitterrand
"La liberté, ce n'est pas la liberté de faire n'importe quoi,c'est le refus de faire ce qui est nuisible."Alexandre Minkowski
"Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ;c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres."Nelson Mandela
"L'argent qu'on possède est l'instrument de la liberté, celui qu'on pourchasse est celui de la servitude."Jean-Jacques Rousseau
"Lorsqu'on perd le contrôle de soi, on perd sa liberté."Marie von Ebner-Eschenbach
"La liberté, c'est l'empire que nous avons sur nous-mêmes."Grotius
"On rencontre beaucoup d'hommes parlant de liberté, mais on en voit très peu dont la vie n'ait pas été principalement consacrée à se forger des chaînes."Gustave Le Bon

"Dès le moment où vous voyez clair en vous, vous avez déjà les moyens de vous transformer.“
Une des meilleures sources d'information pour parfaire notre connaissance de soi est notre propre vécu. Ce dernier renferme une mine d'or d'informations. Nous avons tous remarqué que ce que nous ressentons à l’intérieur de nous-mêmes varie significativement dans le temps. Parfois, une variation négative nous affecte sans raison apparente. Parfois, une variation positive nous permet de vivre un moment de grande joie que nous aimerions prolonger ou reproduire. Exemple:Dans le cours normal d’une journée, notre état intérieur varie typiquement à quelques reprises. Par exemple, Pierre se lève de bonne humeur et plein d’enthousiasme. Après le petit déjeuner, il prend le volant pour aller travailler. Soudainement, le voilà immobilisé dans un embouteillage monstre. Par la suite, arrivé finalement au bureau, il perçoit une certaine impatience qui persiste plusieurs heures. Vers la fin de la journée, il termine avec succès un projet qui le rapproche de la promotion qu’il convoite depuis des années. Il ressent alors de la joie et son sentiment d’impatience disparaît aussitôt. Nous possédons tous un laboratoire intérieur, et c’est à nous d’y chercher les éléments qui nous permettront de mieux nous connaître. Il est impossible de décrire ces éléments comme ça théoriquement, chacun doit les trouver pour lui-même en réfléchissant aux événements de sa vie quotidienne. Essayez de vous souvenir de vos évènements récents: ce que vous avez entendu et vu, ce que vous avez fait, ce que vous avez pensé. Puis, identifiez ce que ces évènements ont créé en vous en termes de sentiments, de sensation, d’états d’âme. Portez une attention aux transitions d’un état intérieur à un autre, car celles-ci sont particulièrement révélatrices. Voici des questions simples à se poser pour découvrir ce qui se passe en nous et pourquoi:
Quel sentiment est-ce que je ressens en ce moment?
Quel évènement a entraîné ce sentiment?
Voici à titre d’exemple, l’analyse que Pierre pourrait faire:
Matinée: le sentiment est “impatience“ et ce dernier est causé par l’évènement “embouteillage“.
Après-midi: le sentiment est “joie“ et ce dernier est causé par l’évènement “espoir d’obtenir une promotion“.
Évidemment, l’analyse précédente a été simplifiée pour les fins de l’exemple. Parfois on ne prend pas immédiatement conscience de notre état d’âme; et ce n'est qu'après un long moment qu'on se rend compte d'un trouble, d'une lourdeur, d'une obscurité. Mais ces états d’âme ont quand même une cause qu'il est bon de découvrir afin d'en tirer un
enseignement pour l'avenir. Nous avons tous des choses à améliorer. Le fait d'être inconscient de celles-ci nous empêche de les corriger. Aussitôt que nous voyons clair en nous, il devient possible de nous transformer. Une meilleure connaissance de soi est donc un pas très important vers un mieux-être

Comment réagir aux insultes

"Personne ne peut abuser de vous verbalement, sans votre consentement."
Il est difficile d'accepter les insultes, les injures et l'indélicatesse. En général ce genre de comportement crée une réaction négative presque instantanée chez la personne offensée. Voici quelques solutions pour mieux gérer vos réactions face aux insultes:
Ignorez les insultes (pour insultes mineures et/ou isolées)
Si vous réagissez en vous sentant blessé ou furieux, vous détruisez votre paix d’esprit. Par contre, si vous ignorez l’insulte en faisant la sourde oreille, vous vous protégerez contre cette blessure. Donc, s’il s’agit d’une insulte mineure ou isolée, vous pouvez simplement décider d’ignorer celle-ci. Par contre, si la personne continue à tenir des propos déplaisants à votre sujet, si elle persiste à vous couvrir d’insultes alors appliquez une des solutions suivantes.
Prenez la fuite
Si la situation le permet, éloignez-vous physiquement de la personne qui vous insulte. Ceci est une façon simple de diminuer votre exposition à ses attaques. Malheureusement, cette solution est parfois inapplicable parce que fuir pourrait sévèrement vexer une personne importante pour nous. Mais peu importe les circonstances, si des insultes répétitives deviennent un véritable abus psychologique, vous avez toujours le droit de fuir.
Faites semblant d’écouter
S’il n’est pas opportun d’appliquer les solutions précédentes, alors vous pouvez simplement fuir émotionnellement en retirant votre attention à celui qui vous insulte, ceci en prenant soin de faire semblant de l’écouter.
Répliquez avec diplomatie
En général, vaux mieux se taire lorsque nous sommes insulté, mais parfois la situation impose que nous répondions (ex. réunions d’affaire, discussions imposées, situations délicates…). Dans ce cas, efforcez-vous d'être poli et respectueux. Si vous manquez de courage pour le faire, ou si la personne ne le mérite pas à vos yeux, alors faites-le pour vous-même. Cette marque de discipline vous placera au-dessus de la personne qui vous insulte. Montrez du respect à cette personne ne veut pas dire que vous abandonnez vos positions et vos idées. Cela signifie simplement que vous êtes mieux qu’elle.
Comprenez la situation de l’autre
Est-ce que vous connaissez toutes les circonstances qui ont poussé la personne qui vous a insulté à agir ainsi? Non, nous ne connaissons jamais toute la vérité sur ces choses. Il n’est pas question ici d’excuser des gestes répréhensibles, mais plutôt de voir le côté humain derrière ceux-ci. Favorisez votre compréhension en vous disant: “La personne qui m’a insulté devait réellement souffrir pour agir ainsi. Dans les mêmes conditions difficiles, peut-être que j’aurais agi de la même façon“. Ceci contribuera à transformer votre rancoeur initiale en sentiment de compréhension et peut-être même en sympathie.
Apprenez
Beaucoup de circonstances désagréables sont des occasions d’apprendre. Essayez donc de transformer votre épreuve en opportunité. Les insultes qui vous sont faites ont peut-être une parcelle de vérité. Et même si elles sont complètement fausses; vous pouvez apprendre en observant le contexte qui a mené à ces insultes. Peu importe si vous êtes fautif ou pas, il y a toujours de nouvelles choses à apprendre.
DédramatisezEst-ce que vous vous attendiez à ne jamais être insulté? Il est malheureusement normal de temps à autre d’être victime d’indélicatesse. Ça fait partie de la vie en société. Alors, dédramatisez la situation. Ça arrive à tout le monde. Ça vous est déjà arrivé dans le passé et vous avez survécu. Sachez de plus que ça vous arrivera encore. ConclusionLorsque vous êtes blessé par les mots d’un autre, prenez l’attitude du soleil. Le soleil ne s'occupe pas des nuages ou des orages, il ne fait qu’étendre ses rayons partout sans distinction sans se soucier de savoir si ses rayons sont bienvenus ou pas. Imitez donc le soleil, et continuez à rayonner même si on vous offense. Avec cet état d’esprit, vous serez en meilleure position pour continuer à être courtois et diplomate dans toutes les situations. Évidemment, vous n’avez pas à laisser qui que ce soit abuser de vous. Sachez simplement que lorsque vous êtes insulté, c’est à vous de décider d’être victime ou d’être plus fort que cette épreuve

lundi 9 février 2009

L’âge du bonheur

Bonne et heureuse année à tous ! » Évitez d’esquisser une moue dubitative avec vos vœux rituels. Ce n’est pas parce que 2009 risque d’être économiquement sportive qu’elle ne sera pas heureuse. Il est vrai que le bonheur intéresse de plus en plus les prévisionnistes. Ils essayent de le quantifier en fonction des revenus ou des équipements urbains. Mais les résultats ne sont pas probants. Car chacun de nous a sa propre notion du bonheur, toute subjective et surtout fluctuante, à la merci d’une nouvelle contrariante, d’une humeur indéfinissable. Rien de plus facile que de faire son malheur soi-même : il suffit de se fixer des objectifs de vie irréalistes. Il est étonnant de constater combien d’entre nous le font sans même s’en rendre compte. De même, vivre heureux ne devrait pas être si compliqué, les sages et philosophes nous le répètent depuis des siècles : ne suffit-il pas d’aimer ce qui est, d’apprécier la chance de vivre ? Le chemin du bonheur est pavé d’idées reçues. Ah, si j’étais jeune et riche ! La presse qui résiste le mieux à la crise est pourtant celle des magazines people qui se délectent des infortunes des célébrités. D’ailleurs, les économistes sont d’accord sur un point : le « BNB » (bonheur national brut) n’est que très vaguement fonction du PNB (produit national brut).En France, entre 1975 et 2000, la richesse nationale s’est accrue de 60 % sans que la proportion d’individus se déclarant heureux ait augmenté (1). On vient en outre de révéler que les plus heureux d’entre nous se trouvent chez les « vieux ». Les quadras, pourtant au top de leurs moyens et de leur pouvoir, se déclarent moins satisfaits de leur vie que les retraités de 65 ans.Bonne nouvelle donc, la courbe du bonheur monte avec l’âge, et notre vie s’allonge sans cesse. Saviez-vous qu’il y a plus de vingt mille centenaires en France cette année, contre près de quatre mille en 1990 (2) ? Pas si simple, car le contentement de vivre décline vite après 70 ans, et une étude menée dans toute l’Europe vient de nous expliquer pourquoi. L’important n’est pas la durée totale de notre existence, mais celle des années où nous restons en forme pour pouvoir en profiter. Or, c’est autour de 68 ans que les tracas de santé et les incapacités surviennent.Après, ça devient moins drôle, et la différence se creuse entre ceux qui ont fait ce qu’il faut pour se maintenir en bonne santé et les autres. Alors, quelle est la recette du bonheur ? L’institut CSA vient de demander à nos concitoyens ce dont ils estiment avoir davantage besoin pour être heureux. Réponse : plus d’argent, une meilleure santé et du temps. En vieillissant, vous aurez plus de temps, pas mal d’argent, car le niveau des revenus des sexagénaires est mieux préservé jusqu’ici que celui des plus jeunes. Reste la santé. Tout prouve aujourd’hui qu’elle dépend davantage de nous que de la médecine. Bon courage, ça en vaut la peine.

L’âge du bonheur

Bonne et heureuse année à tous ! » Évitez d’esquisser une moue dubitative avec vos vœux rituels. Ce n’est pas parce que 2009 risque d’être économiquement sportive qu’elle ne sera pas heureuse. Il est vrai que le bonheur intéresse de plus en plus les prévisionnistes. Ils essayent de le quantifier en fonction des revenus ou des équipements urbains. Mais les résultats ne sont pas probants. Car chacun de nous a sa propre notion du bonheur, toute subjective et surtout fluctuante, à la merci d’une nouvelle contrariante, d’une humeur indéfinissable. Rien de plus facile que de faire son malheur soi-même : il suffit de se fixer des objectifs de vie irréalistes. Il est étonnant de constater combien d’entre nous le font sans même s’en rendre compte. De même, vivre heureux ne devrait pas être si compliqué, les sages et philosophes nous le répètent depuis des siècles : ne suffit-il pas d’aimer ce qui est, d’apprécier la chance de vivre ? Le chemin du bonheur est pavé d’idées reçues. Ah, si j’étais jeune et riche ! La presse qui résiste le mieux à la crise est pourtant celle des magazines people qui se délectent des infortunes des célébrités. D’ailleurs, les économistes sont d’accord sur un point : le « BNB » (bonheur national brut) n’est que très vaguement fonction du PNB (produit national brut).En France, entre 1975 et 2000, la richesse nationale s’est accrue de 60 % sans que la proportion d’individus se déclarant heureux ait augmenté (1). On vient en outre de révéler que les plus heureux d’entre nous se trouvent chez les « vieux ». Les quadras, pourtant au top de leurs moyens et de leur pouvoir, se déclarent moins satisfaits de leur vie que les retraités de 65 ans.Bonne nouvelle donc, la courbe du bonheur monte avec l’âge, et notre vie s’allonge sans cesse. Saviez-vous qu’il y a plus de vingt mille centenaires en France cette année, contre près de quatre mille en 1990 (2) ? Pas si simple, car le contentement de vivre décline vite après 70 ans, et une étude menée dans toute l’Europe vient de nous expliquer pourquoi. L’important n’est pas la durée totale de notre existence, mais celle des années où nous restons en forme pour pouvoir en profiter. Or, c’est autour de 68 ans que les tracas de santé et les incapacités surviennent.Après, ça devient moins drôle, et la différence se creuse entre ceux qui ont fait ce qu’il faut pour se maintenir en bonne santé et les autres. Alors, quelle est la recette du bonheur ? L’institut CSA vient de demander à nos concitoyens ce dont ils estiment avoir davantage besoin pour être heureux. Réponse : plus d’argent, une meilleure santé et du temps. En vieillissant, vous aurez plus de temps, pas mal d’argent, car le niveau des revenus des sexagénaires est mieux préservé jusqu’ici que celui des plus jeunes. Reste la santé. Tout prouve aujourd’hui qu’elle dépend davantage de nous que de la médecine. Bon courage, ça en vaut la peine.

Le bon geste : S’étirer le matin


un muscle qui retrouve sa longueur optimale s’oxygène davantage et élimine les toxines; l’allongement vertébral relance l’énergie, mise au repos pendant la nuit; le sang circule mieux lorsque les muscles, les articulations, les os sont étirés au maximum. Vous pouvez vous étirer sur le dos dans votre lit, mais l’idéal est de le faire assis, station intermédiaire entre l’horizontalité passive et la verticalité active. « Commencez par effectuer quelques respirations à votre rythme, conseille Jean-François Vannier, somatothérapeute (1). Prenez de profondes inspirations, bloquez-les quelques secondes pour oxygéner le corps au maximum et soufflez comme dans un grand soupir de soulagement. Puis étirez-vous en imaginant que vous déposez du bout des doigts tout ce qui vous encombre. »Faites-vous confiance pour sentir ce qui vous fait du bien, et à quel rythme. Attardez-vous quand vous sentez des tensions sur telle ou telle partie de votre corps. Soyez pleinement à ce que vous faites, ne pensez à rien d’autre qu’à ressentir. Bâillez, spontanément ou sur commande, ce qui détend la mâchoire, la cage thoracique et le plexus. Une fois l’étirement terminé, restez encore quelques secondes au calme, en essayant de visualiser tous les moments positifs de la journée à venir, pour vous lever avec optimisme.

dimanche 8 février 2009

Le "Bien-Être"


Nous aspirons tous à nous sentir bien, à être en harmonie, tant intérieurement qu’extérieurement.Sur un chemin de recherche et de développement personnel, j’ai suivi plusieurs formations, stages, cours, pour tendre vers cet objectif. J’ai pu expérimenter que la pratique régulière et l’intégration de toutes ces méthodes, m’apporte au quotidien un état de Bien-Être. Je propose de partager et de vous transmettre ce que j’ai reçu, afin que chacun puisse savourer cet état, et accéder au

MIEUX-ÊTRE

Larespiration consciente, non automatique, ainsi que la relaxation, sont deux moyens parmi d’autres pour retrouver ce bien-être, cette paix intérieure.Tout au long des ateliers, divers exercices et méthodes vous seront proposés. Mon approche de la relaxation se fait dans la Joie et la Bonne Humeur

samedi 7 février 2009

De l'importance


Sommes-nous en règle générale soucieux de notre apparence ?


Bien sûr que nous le sommes ! Mais le paradoxe, c'est que nous avons beaucoup de mal à l'admettre. Parce qu'accorder de l'importance au paraître est synonyme, pour bon nombre d'esprits, de frivolité, de superficialité. Comme si s'occuper de son aspect extérieur empêchait de cultiver son être intérieur.A cet égard, les sondages soumis par exemple aux femmes sur ce qu'elles considèrent être leurs principales armes de séduction sont significatifs. En grande majorité, leurs réponses indiquent en priorité la gentillesse, l'humour, l'intelligence... Leur attrait physique arrive rarement en tête. Et pourtant, toutes les études montrent que les femmes accordent beaucoup de soins à leurs corps, leur coiffure, leur garde-robe, leur maquillage, à leur silhouette.Idem dans les choix amoureux : les personnes interrogées se montrent souvent réticentes à reconnaître qu'elles ont succombé aux charmes physiques et que l'apparence de l'homme ou de la femme qui leur plaît, a pu s'avérer primordial.


Pourquoi le paraître compte-t-il autant ?


A cause des effets qu'il produit. On emploie souvent l'expression : “juger au premier coup d'œil”. L'impression que donne un individu émane bien souvent du premier regard que vous avez sur lui. Et inconsciemment, nous sommes terriblement conditionnés : une personne belle attirera immédiatement votre sympathie, voire votre admiration. Les préjugés à son encontre seront généralement plus favorables. On s'imagine souvent d'une belle personne qu'elle réussit plutôt bien dans la vie, qu'il ou elle est élégante, sociable, cultivée ou intelligente.A l'inverse, un physique fade fera penser à une personnalité fade par exemple. Regardez simplement les exemples que peut nous fournir le cinéma : les méchants ne sont pas tous beaux, pas plus que les faibles ou les "loosers". On dit d'ailleurs souvent d'eux qu'ils ont la gueule de l'emploi ! Nous avons tous des pensées-réflexes quant au physique des gens. D'une personne ronde, nous pensons souvent qu'elle est gentille mais au fond de notre inconscient, elle peut devenir l'objet de nombreuses critiques à cause de son poids. Nous ne l'admirons pas, parce qu'elle ne correspond pas à la norme.


Les vêtements sont un accessoire important de notre apparence...


Les vêtements constituent en effet “le look” de l'individu. Et si nous ne choisissons pas notre physique, nous pouvons en revanche composer notre look.Il faut reconnaître que le choix de nos vêtements est largement influencé par le groupe social auquel nous appartenons. Il existe par exemple des règles non-écrites qui définissent le bon goût. Et généralement, au premier coup d'œil, chacun sait à qui il a affaire.Mais chacun peut devenir responsable de son look. Le vêtement est devenu une manifestation des préférences de chacun. Et il dévoile, plus que par le passé, des “vérités intérieures” et la personnalité.

N’ayons plus peur de nos émotions


dans le langage courant, nous nous disons facilement « victimes » de nos émotions. Nous avons peur qu’elles débordent, nous engloutissent. Nous craignons qu’elles nous freinent­ ou nous fassent perdre le sens commun. Pire, nous les jugeons sévèrement : « Je suis stupide d’éprouver du chagrin pour un truc comme ça »; « Je m’en veux d’avoir peur pour un rien »; « C’est nul de se mettre­ en colère pour si peu »…« L’émotion est vécue comme quelque chose qui fait irruption, que nous ne maîtrisons pas et qui nuit à notre désir d’être serein et aimant », analyse la thérapeute psychocorporelle Sylvie Alexandre, qui organise, avec la psychothérapeute Catherine Aimelet-Périssol, des stages de développement personnel centrés sur cette problématique (1). Pourtant, nos émotions ne sont pas mauvaises. Ni bonnes, d’ailleurs. Elles sont juste utiles. Elles représentent une information, qui nous est délivrée par notre cerveau reptilien. Cette partie, la plus ancienne de notre cerveau, n’a qu’une fonction, élémentaire : nous prévenir d’un danger

Faire confiance aux autres...



Pourquoi certaines personnes ont-elles tant de mal à faire confiance à autrui ?


Cette attitude tient en grande partie au modèle dont on s'est imprégné en étant enfant. Toute relation entre un bébé, sa mère et son père, est basée dès la naissance sur la confiance, une confiance absolue. Mais si cette confiance est ébranlée, voire trahie, si l'enfant doute de ses parents, il lui sera par la suite très difficile d'avoir foi en quelqu'un d'autre. Tout comme cela entamera sérieusement sa propre confiance en lui.Mais l'enfant peut aussi être profondément influencé par l'attitude que ses parents adoptent envers le monde extérieur. S'ils expriment sans cesse leur méfiance vis-à-vis des autres, leur appréhension envers ce qu'ils ne connaissent pas, s'ils mettent sans arrêt l'enfant en garde, lui aussi adoptera un comportement suspicieux par rapport aux autres.Sans compter que certains vivent dans des climats très hostiles, de conflits, d'insécurité, de tensions de toute nature (politique, sociale...), qui les rendent particulièrement méfiants.


A l'inverse, certains ont une confiance aveugle en tout le monde ?


Là aussi, ce type de comportement trouve ses racines dans l'éducation et tout ce qui a été transmis ou non à l'enfant. Les enfants doivent aussi apprendre à se méfier, à se montrer prudent, mais sans exagération bien sûr. Car le risque plus tard, c'est bien évidemment de se faire abuser, tromper, exploiter. Cet excès de confiance confine à la naïveté, au manque de réalisme, et génère le plus souvent de lourdes déceptions. Et la personne décue a toutes les chances de basculer dans l'excès inverse, et de devenir terriblement méfiante envers tout le monde.Il faut bien comprendre que la confiance n'est pas une affaire de tout ou rien. Elle doit être accordée en fonction des personnes et des circonstances. Dire par exemple de quelqu'un : “Je lui fais entièrement confiance” n'a pas grand sens. Car on ne fait pas confiance à une personne dans tous les domaines !


Peut-on apprendre à faire confiance avec justesse ?


Si la méfiance ressentie par un individu est très ancrée et invalidante, mieux vaut se faire aider par un thérapeute pour remonter son histoire personnelle.Mais pour beaucoup, il est quelques exercices à pratiquer pour s'entraîner à la confiance. Si dans votre travail par exemple, vous n'arrivez pas à faire confiance à vos collègues pour leur déléguer des tâches, commencez par lister tous points qui vous semblent “dangereux”, expliquez pourquoi. Ensuite, graduez-les, du moins risqué (vous pouvez faire confiance) au plus risqué (impossible de faire confiance). Puis testez chaque point, en vérifiant si les risques que vous imaginiez se sont concrétisés ou non. Si ce n'est pas le cas, passez à l'étape suivante. Il est important d'avancer progressivement, à son rythme, car le propre des méfiants, c'est aussi d'interpréter de façon négative les attitudes, les paroles ou les actions d'autrui, une façon de conforter son raisonnement. Ne pas aller trop vite dans son apprentissage, c'est donner à la confiance une chance de vous gagner lentement mais sûrement